top of page
Chat gris

Parlons Français. Un simple exercice ?

Photo du rédacteur: Buck Et Le ChatBuck Et Le Chat

Dernière mise à jour : 22 sept. 2022

On a été surpris par le titre du Midi Libre qui affichait une orthographe peu commune : « Face au toro, mon corps ne répondait plus ».

On s’est aussitôt dit que l’écriture inclusive s’était invitée, ou que la faute, reprise au long de l’article, incombait à pire que nous. Un bachelier peut-être ?

Alors, armé d’un café, d’une clope et d’un whisky pédiatrique (un « baby »), on a été chercher la petite bête.


Déjà, et de prime abord, notre dictionnaire « Petit » Larousse illustré de 2012 ne connait pas ce mot à part pour la prononciation de taureau.

Bien qu’en ayant cherché parmi les 1910 pages, 150.000 définitions, 28.000 noms propres, 5.000 illustrations et 350 cartes.


Donc on a été cherché sur internet…


« Trésor de la langue Française informatisé » : Toro : synonyme de taureau.

« Wiktionnaire » peut-être ? Toro : (1)Relatif à la langue Toro, au peuple Toro, originaire du sud Soudan. (Olé !)

(2) relatif au royaume Toro, ancien fief de l’ouest de l’Ouganda (Ola !)

Nom commun 1 : Langue platoïde parlée au Nigéria Nom commun 2 : Taureau (quand même !)


Alors on a fait un petit jeu et on a été sur Wiki. On n'est pas déçu !

On vous livre quelques exemples car la page est fournie. Astronomie : astéroïde découvert par Wirtanen en 1948. 9 Toponymes : village du Cameroun dans la commune de Ga Shiga 5 patronymes : Luigi Toro, 1835-1900, peintre et patriote Italien.


On vous épargne les références sportives, cinématographique et autres dans lesquels on trouve le nom japonais de la partie ventrale du thon, et dans la même catégorie « autres » le mot espagnol pour « taureau » utilisé en Français dans le contexte de la tauromachie.


On aura quand même fini par le trouver, et on a par la même façon trouvé une référence… publicitaire : Toro bravo, publicité pour le brandy Veterano. Le graphiste, Manolo Prieto, avait suggéré la silhouette du taureau actuel que l’on peut rencontrer sur le bord de la route, du nom de « Toro de la Carretera » ou, en bon Français « Taureau de la route ».


Avec tout cela, on a bien rigolé mais il reste, et il en ressort (de matelas), que l’on utilise un peu la langue de Molière franchement à la légère.


De même que l’on supprime des accents circonflexes, des traits d’unions, des trémas pensant faire de la Novlang un galimatias néo inclusif, Woke et transgenre. On est en France bordel de merde, et ce ne devrait pas être si compliqué que ça de parler notre belle et riche langue. On entend ce sabir arabo-anglico-Français des gosses qui sortent de collèges Français, et on comprend avec peine les diarrhées verbales d’un semblant d’Espéranto mouliné façon bouillie.

Même le Berrichon, parler du vieux Français, en mode complétement bourré à la bernache, serait mieux compris. Il aurait, au moins, l’avantage d’être du Français quand même.

Notre jeunesse d’aujourd’hui, avare du moindre effort, il faut le reconnaître, prends pour exemple les influenceurs et leurs codes linguistiques pour être « à la mode », « in » comme on disait. Et les « wesh » succèdent au « games » auxquels on mélange du mauvais Français qui ne ressemble, la plupart du temps, à rien. Il est loin le temps de la formule, de la phrase bien tournée, des envolées lyriques de la langue Française et autres tournures bien pensées de Rabelais, Dubarry, Vernes ou Hugo. La grâce d’un « Je ne vous souhaite pas le bonsoir » à céder la place à un « va te faire foutre » lapidaire. On admettra quand même, qu’a l’oreille, le premier marque quand même une certaine hauteur.


On ne peut contrer l’évolution de la langue, signe de vitalité d’une société, à la condition expresse que celle-ci ne perde pas son identité propre. L’anglicisme est alors naturel puisque l’Anglois est couramment utilisé de part le monde. Le sabir arabo-africain, lui, par contre, n’est qu’un effet de mode, un parjure de la langue Française relevant d’une idéologie crasse.


Le Français, ce « vieux François », qui a fait que la littérature Française à eue ses lettres de noblesse, à de fait plusieurs souches. Mais aucunes d’Afrique ou d’Orient. Notre langue est née du Latin, du Grec, du Celte, du Germanique, de l’Anglais, de l’Hispanique et de l’Helvète.

Prenons un vieux prénom, au hasard, pour faire lieu d’exemple, bien Français : « Roger ». Le saviez-vous ? Ce prénom est la contraction de deux anciens mots germaniques signifiant « Lance » et « Gloire ». En Français, « Roger » serait donc traduit par « La lance de la gloire ». Des arabes, on a pris les chiffres, et encore, on les a adaptés à notre langue, notre écriture. Un parfais exemple d’intégration et d’assimilation qui devrait être prise pour modèle, par bien des immigrés clandestins. C’est d’ailleurs la seule chose qui vient de chez eux. Car même l’écriture, généralement attribuée aux Sumériens, voit ses origines déplacées par de récentes découvertes.


Alors, le Français, simple exercice de style voué à disparaître ?

A l’en croire, tant qu’il y aura des défenseurs du « vrai » parler Français, il ne risque pas de devenir « langue morte » de sitôt.


Soyons les gardiens de notre culture et de notre identité en parlant Français, en refusant les sabirs dé-constructifs d’identité et les indigences africano-arabes.

Protégeons Rabelais, Molière, La Fontaine, Colbert et tant d’autres qui ont contribué à notre langage envié par les autres.


D’abord, parce qu’on se couchera moins con le soir, ensuite, parce que notre identité vaut bien cet effort, minime.


Dames et damoiseaux, A Dieu !


Buck Et Le Chat Polyglottes



Posts récents

Voir tout

Comments


  • alt.text.label.Facebook

© 2022 par Buck Et Le Chat. Créé avec Wix.com

bottom of page