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Chat gris

Il suffira d’un signe...

Photo du rédacteur: Buck Et Le ChatBuck Et Le Chat

Jean Jacques Goldman l’avait chanté, et nous avons découvert un autre tube, un matin. Peut-être que, alors emplie d’une nostalgie des années 80, Martine Roussette à voulu croire qu’il suffirait d’un signe pour rallier à son panache, en forme de tampon, le reste de ses amis, avant de découvrir, déconcerté, que les autres ne l’avaient pas suivie dans sa contestation personnelle.

Un grand moment de solitude que nous avons goûté avec tant de plaisir qu’on a fêté ça avec une bière et un barbecue.


On aime bien regarder, il faut dire qu’on a que cela à foutre aussi, les débats de l’Assemblée Nationale tant cela vaut le théâtre de Guignol et autre tartuferie. Mais, malgré cela, c’est aussi très instructif de ce qui se dit, et se décide, ou non, dans notre dos.

Hier, Elisabeth Borne affirmait et réaffirmait la volonté de Macron de pousser Poutine dans ses derniers retranchements afin de, on cite « l’amener à la table de négociations, car c’est la diplomatie qui réglera les choses ».

Comment maintenir encore longtemps le fragile numéro d’équilibriste en fournissant armes et munitions, en déshabillant la France de tout ce qui lui risque d’être nécessaire demain, à un pays, ami certes, mais qui fait surtout les frais de l’intransigeance de l’Europe et des States ?

Après les armes et les munitions, on voit venir le moment où il faudra fournir des hommes. Et là, quelles positions « pacifistes » Macron prendra-t-il ? Nous sommes des enfants qui brandissent un jouet en plastique face à des chars, tout comme en 40 on croisait la baïonnette devant des tanks.

Si tout le monde reste sur sa position, sans que personne ne fasse un seul pas en arrière, nous nous retrouveront bientôt face à une question existentielle : devrons-nous nous battre pour Macron et ses erreurs, ou ne rien faire en espérant sauver la France plus tard ?

Le patriotisme poussera à se battre pour la France d’abord, mais en cela, fera donc le jeu d’un Macron « va-t’en guerre » qui s’auto-congratulera d’avoir unis les Français par l’effet drapeau.

Le premier ministre a assuré que les Russes, le peuple Russe n’est pas notre ennemi, et pourtant on prévoit un huitième paquet de sanctions qui frappera durement, du moins on l’espère, l’économie Russe. Mais qui sont les premiers frappés par ces « sanctions » ? Le peuple Russe qui voit, comme nous, l’inflation galopante grignoter les plus petites économies. Les sanctions précédentes ont précipité dans la rue et la paupérisation des milliers de Russes par la fermeture des usines « européennes », expatriées au nom d’une économie altermondialiste. On voit bien, aujourd’hui la désillusion de cette économie mondialiste, d’abord avec les usines en Russie et bientôt, peut-être avec celles de la Chine.

Car les « sanctions contre la Russie » ont d’abord frappées de plein fouet notre propre économie. Jetés à bas le système mondiale économique en révélant ses faiblesses, et sa chute, au premier coups de butoir. La délocalisation de nos usines de productions de matières premières à travers le monde est ainsi remise en question a la moindre perturbation. Notre souveraineté industrielle, détruite par celui même et les autres qui sont au pouvoir, ou ont été au pouvoir, révèle sans ambiguïté la paupérisation de la France, et l’ablation à la tronçonneuse de cette souveraineté soumise à une Europe de papier qui n’a aucune force, aucune raison d’être ce qu’elle est, alors que l’idée, même de de Gaulle, était une Europe de coopération et de souverainetés respectés.

Mais les gauchistes, résolument pacifiques, même au-delà de toutes raisons, ont voulu mettre en œuvre une utopie, une « paix mondiale » qui n’existera pas tant que de tels autocrates existeront. Et nous ne parlons point-là, de Poutine.

Ces mêmes gauchistes qui préfèrent refuser d’entendre les demandes, car on le rappel, si on avait accédé à la demande de Poutine dès le début en refusant l’entrée de l’OTAN en Ukraine et de ses forces, les Ukrainiens n’auraient pas besoin de se protéger comme ils le peuvent des bombardements. Qui, alors, a tiré le premier ?

La demande était légitime, le refus inacceptable. Et on espère alors résoudre le « problème » autour d’une table de négociations ? Et comment compte-t-on s’y prendre alors qu’on accuse la Russie de tous les maux, que l’on veut trainer Poutine dans un tribunal, qu’on frappe le peuple Russe à coups de sanctions, que l’on refuse même l’idée de faire un pas en arrière en fournissant armes et munitions pour que la guerre dure encore un an.

La paix ? Quelle paix ? Celle imposée par une Europe transgenre, pro États-Unis, qui ne coopèrent même pas à l’intérieur d’elle-même ? L’Allemagne montre son dédain pour l’Europe en achetant ses armes aux States, notre souveraineté à été abolie et soumise aux diktats Européens et à ceux de l’Allemagne.

On a entendu le mot hier, sur le « couple » Franco-Allemand. Quelle couple ? L’Allemagne prend des décisions unilatérales qui l’arrange au premier plan, et la France suis docilement son nouveau maître en remuant la queue et en faisant « ouaf-ouaf ».


Le gouvernement ne décide de plus rien, c’est l’Europe et l’Allemagne qui décide pour lui. La « souveraineté Européenne » n’est que le rêve, la continuité du rêve d’un homme que l’on a détesté, et déteste encore aujourd’hui. Oui, on ose le dire, l’Europe telle que voulue aujourd’hui, n’est que la réalisation du fantasme Hitlérien d’un IIIème Reich que l’on veut millénaire. Dans lequel on a repensé l’Aryen pour en faire un barbu islamisé et des femmes fantômes.

Et puisque l’on en parle, la crétine gauchiste, la pelure de connasse, Rousseau, a été hué lors de la manif de soutien aux femmes Iraniennes. Et pour cause ! Défendre un féminisme intégriste en défilant à côté des frères musulmans, en embrassant la cause du port du voile islamiste ne pouvait que provoquer cette réaction de rejet. Un peu comme si Mélenchon venait discourir à la tribune lors de la Fête Jeanne d’Arc.

Il faut le dire, l’État islamique à gangréné l’Europe, qui elle, soumet les autres pays à l’islamisation. Et il est aujourd’hui trop tard : les islamistes ont gagné.

Il ne reste plus, effectivement, qu’à entrer en résistance.

En résistances contre l’Europe, premier diffuseur des idéaux islamiques. En résistance aux islamo-gauchistes, néo-collaborateurs de l’envahisseur. En Résistance à l’islamisation forcée de la France. En résistance, enfin, contre nous-mêmes et nos petites lâchetés, nos abandons, notre découragement.

Cette dernière est la plus difficile, puisqu’elle concerne chacun de nous, individuellement. Nous devons regarder nos propres abandons avec courage et lucidité. Nous devons accepter nos erreurs et nos lâchetés, pour en tirer les leçons. En un mot, avant de vouloir reconstruire la France, nous devons nous reconstruire nous-même, en nous-mêmes, la France. Araser ce que nous sommes devenus pour nous reconstruire en tant que Français. Ensuite, seulement, le nouveau Français, le renouveau Français, bâti sur son Histoire, ses erreurs et ses réussites, ses lâchetés et ses courages, pourra rebâtir la France. D’abord en lui, ensuite autour de lui. Ainsi, chaque Français qui se seront rebâti rétablirons la France autour d’eux jusqu’à ce que, unis librement, ils reconstruisent la France face à leurs ennemis.

On pense que le Patriote se bat pour une idée, une conviction. C’est une erreur. Le Patriote Français se bat pour une chose tangible : la France. Il accepte de mourir pour une terre, des frontières, ce qui lui appartient, pour l’ami qui tremble à côté de lui de la même peur et du même courage.


La France « raciste » ? Non, la France des différences d’être Français. Est Français celui qui en a accepté l’Histoire et la culture. Est Français celui qui combattra aux côtés d’autres Français. Couleurs, origines, religions, idéologies, rien n’existe d’autre que la France dans le cœur de ceux qui combattent pour elle. Noirs, juifs, arabes, bouddhistes, blancs, hétéro, homo, musulman ou témoins de Jehova, quand on relèvera les corps sur le champ de bataille, on relèvera d’abord des soldats Français. Et uniquement cela.

C’est maintenant qu’il est trop tard, on a laissé passer notre chance. On croit avoir déjà presque partie gagnée avec l’accès de nos idées en 89 sièges. Et pourtant, on a déjà et malgré tout déjà perdu sans combattre. Nous avons perdu car maintenant et quoi qu’il advienne ensuite, il faudra inévitablement que cela se passe dans le sang et les cris de douleurs. Parce que nous aurons trop attendus, parce que nous serons restés trop longtemps sur nos petites querelles de chapelles sans nous unir. Parce que les Patriotes se sentent isolés, malgré les formations, les associations, on se sent impuissant et seul face à la vague immigrationniste qui nous submerge.

Alors on attend Charles Martel, De Gaulle, Marine, le Prince d’Orléans, Éric, Jeanne d’Arc, et bien d’autres. Nous n’attendons en fait qu’une seule chose : l’étendard brandi qui nous réunira. Le pôle d’attraction qui par la seule force de sa gravité attirera à lui tous les satellites perdus dans l’espace pour ne constituer qu’un seul ordre, qu’une seule force, qu’un seul système où chacun pourra suivre sa propre révolution en participant à l’ordre des choses dans leurs ensembles. Il ne faudra alors que respecter son propre couloir, comme un coureur, comme un nageur, car celui qui sortira du sien provoquera une catastrophe en chaine. Comme le coureur qui sort de son couloir fait chuter l’autre et au final tout le monde finit par terre. Voilà peut-être, par cette analogie maladroite, ce qui s’est passé depuis l’après-guerre, et surtout depuis l’après De Gaulle : personne n’est resté dans son couloir, personne n’a plus voulu participer à un tout.

Et c’est la France entière qui a chuté.

Qu’allons-nous faire alors pour la relever ? Que devons-nous faire pour remettre l’ordre dans le système solaire de la France ? Avoir un soleil qui nous organise.

Reste à savoir qui sera ce soleil, qui rendra à la France son éclat et son attrait en réunissant autour de lui des Français rebâti en eux-mêmes ?

On se pose la question, et peut-être que nous devrions tous nous poser la question : comment rebâtir le Français qui est en nous ?

Question existentielle, mais question essentielle.

Peut-être que nous attendons un signe, un matin.


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